Situation 1 : Des étagères encombrées

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1. Annie travaille aux archives et les zones d’accès aux étagères sont de plus en plus encombrées de caisses de documents, par manque d’espace de rangement. Elle est convaincue qu’un jour ou l’autre, quelqu’un va finir par se blesser.

   Lorsque vous arrivez sur les lieux, aux archives, que devriez-vous faire?

   a.

   Inviter Annie à prendre une pause pour lui permettre de relaxer.

   b.

   Demander à Annie de vous expliquer la situation en détail.

   c.

   Interroger ses collègues pour vérifier si Annie n’exagère pas un peu.

   Vous avez répondu quelques explications utiles :

   • C’est gentil d’inviter Annie à se relaxer, mais ça ne fait pas beaucoup avancer le dossier.
   • Voilà, c’est la première chose à faire. Il faut écouter ses explications, son analyse de la situation, aller voir les zones encombrées avec elle, prendre des notes, des photos, si possible. Poser toutes les questions qui vont permettre d’établir les faits.
   • Il faut avoir confiance un peu quand même et éviter de porter des jugements. Il sera intéressant de recueillir l’avis des collègues d’Annie surtout pour obtenir d’autres informations, d’autres points de vue pour mieux comprendre la situation.

2. En discutant avec Annie, elle vous explique que ces caisses de documents sont là depuis plus de trois mois. Elles proviennent du Département de la comptabilité, qui manque d’espace de rangement pour les garder dans ses locaux.

   Vous avez maintenant une idée plus précise des faits. Quelle est la prochaine étape?

   a.

   Aller voir la chef de service pour lui demander de faire quelque chose.

   b.

   Déposer un Avis de conditions dangereuses au Bureau des ressources humaines.

   c.

   Investiguer davantage en discutant avec les gens du département.

   Vous avez répondu quelques explications utiles :

   • Avant d’aller voir la chef de service, il serait important de demander à Annie si un de ses collègues ou elle-même lui ont déjà fait part de ce problème. Grâce à cette information et lorsque vous serez bien documenté, vous pourrez discuter avec la chef de service et voir avec elle ce qui a été ou n’a pas été fait pour régler le problème.
   • Oui, c’est utile d’aviser officiellement l’employeur, mais l’avis de conditions dangereuses est particulièrement utile lorsqu’un problème perdure. Essayons de trouver une solution rapidement avant de déposer un avis de conditions dangereuses.
   • Voilà, il faut essayer d’y voir plus clair : par exemple, avoir l’avis du chef de service du Département de la comptabilité et chercher de la documentation sur les risques de chute. La recherche d’informations se fait généralement selon deux axes : d’abord, établir les faits en rencontrant les personnes, en consultant le registre des accidents. Ensuite, une recherche plus technique dans les guides, les normes et les avis professionnels disponibles à la Commission des normes, de l'équité et de santé et de la sécurité du travail (CNESST) ou dans les associations sectorielles paritaires (ASP).

3. Votre petite enquête permet de constater que le Département de la comptabilité est tout autant submergé de caisses. Il y a donc du retard à l’archivage.

   Ayant en main un dossier plus complet, avec qui faut-il en discuter maintenant pour trouver une solution?

   a.

   Il me semble important d’en parler au comité exécutif du syndicat pour vérifier si mon analyse est juste et si la solution que je veux proposer est la bonne.

   b.

   Il ne faut pas faire des réunions pour tout et rien, c’est ma responsabilité de trouver des solutions, je m’en occupe.

   c.

   Je vais en parler avec les amis à la pause, histoire de voir si ma solution leur paraît valable.

   Vous avez répondu quelques explications utiles :

   • Voilà. Le comité exécutif a une vue d’ensemble de ce qui se passe dans le milieu de travail et des relations avec l’employeur. Cette consultation va probablement aider à mesurer la pertinence de la solution envisagée et venir ajouter des arguments pour la faire valoir. Le comité exécutif, étant ainsi informé du dossier, pourra intervenir plus tard si nécessaire.
   • Il est vrai que le responsable de la SST doit bien assumer son rôle et être capable d’autonomie pour agir. Cependant, cela ne l’empêche pas de s’entourer, de consulter, de partager ses connaissances et de s’assurer de l’appui du syndicat.
   • Espérons que les amis s’y connaissent un peu sur le sujet, sinon attention aux fausses pistes.

4. Après discussion avec le comité exécutif, il apparaît que l’idée d’André, le trésorier, serait intéressante : à court terme, les caisses pourraient être stockées dans une entreprise d’entreposage; à plus long terme, on pourrait nettoyer et aménager un nouveau local pour l’archivage.

   Une fois la solution trouvée, que devriez-vous faire?

   a.

   Une fois la solution trouvée, je vais voir Annie pour lui annoncer qu’un local sera loué dans une entreprise d’entreposage et que les caisses ne l’embarrasseront plus d’ici un jour ou deux.
   

   b.

   Une fois la solution trouvée, je retourne voir Annie pour en discuter avec elle. Si elle est d’accord avec la solution, j’en discute avec l’employeur ou son représentant pour nous entendre sur cette solution.
   

   c.

   Je téléphone à une entreprise de location d’espaces d’entreposage pour demander à recevoir une soumission pour la location d’un espace.

   Vous avez répondu quelques explications utiles :

   • Attention! Avant d’annoncer officiellement à Annie que l’entreprise louera un espace d’entreposage, il est nécessaire de valider cette solution avec l’employeur. Il est bien d’en discuter avec Annie, mais vous devez plutôt valider avec elle la solution proposée.
   • Voilà. C’est ce qu’il faut faire. D’une part, on valide avec Annie si elle trouve que la solution proposée est adéquate. Ensuite, on rencontre l’employeur pour en discuter avec lui. Cette étape est essentielle. On ne peut mettre en place une solution avec laquelle l’employeur n’est pas d’accord. Au moment de la rencontre, faites valoir les impacts de la situation actuelle sur le quotidien des travailleurs et l’efficacité de leur tâche, pour bien lui expliquer la nécessité de relocaliser les archives.
   • Bien qu’une soumission puisse étoffer votre argumentation sur les coûts de la solution proposée, ce n’est pas à vous d’effectuer cette démarche. De plus, l’employeur, s’il n’est pas au courant de cette démarche ni du problème vécu aux archives, pourrait le voir très négativement et devenir, par le fait même, complètement fermé à la solution proposée.

5. Lors de votre discussion avec l’employeur, il s’est dit d’accord avec la solution que vous avez proposée. Afin d’assurer l’implantation de la solution, que devez-vous faire maintenant?

   a.

   Je n’ai rien de particulier à faire. L’employeur a dit qu’il s’en occuperait.

   b.

   Je vais voir Annie pour lui annoncer que la solution sera implantée.

   c.

   Je m’assure de faire un suivi rigoureux de la solution que nous avons décidé d’implanter. Je m’assure donc qu’un échéancier est établi et que des responsables sont affectés aux tâches à réaliser et je fais un suivi de l’implantation de la solution auprès d’Annie et du comité exécutif du syndicat.

   Vous avez répondu quelques explications utiles :

   • Bien que l’employeur a dit qu’il s’en occuperait, vous devrez quand même effectuer le suivi de l’implantation de la solution.
   • Oui, c’est bien important de retourner voir Annie pour discuter avec elle. Mais ce n’est pas suffisant…
   • Bravo! En plus de vous assurer de l’affectation de responsables et de l’établissement d’un échéancier, vous devez demeurer en contact avec Annie pour lui faire part des décisions et de l’échéancier d’implantation de la solution. Une fois la solution appliquée, retournez sur place pour vérifier si le problème persiste toujours. Dans ce cas, assurez-vous que les zones d’accès aux étagères sont bien dégagées.

   Vous avez complété ce test.