Testez vos connaissances sur le retrait préventif du travailleur exposé à des contaminants!
Pour chaque question, indiquez l’affirmation qui vous semble la plus appropriée. Une fois votre réponse sélectionnée, cliquez sur valider. Un crochet vert apparaîtra devant la bonne réponse. Prenez le temps ensuite de lire les explications qui apparaîtront puisqu’elles fournissent plusieurs informations pertinentes. Assurez-vous d’avoir tout terminé avant de quitter ce test car vos réponses ne seront pas conservées pour consultation ultérieure.
Mise en situation : Vous êtes responsable syndical en SST dans une entreprise de pétrochimie. Une travailleuse du laboratoire vous confie qu’elle a des problèmes de santé depuis quelques mois. Elle soupçonne les produits chimiques de son environnement de travail d’être en cause.
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Dans cette situation, quelles sont les deux actions que vous pourriez lui conseiller de faire en tout premier lieu?
a.b.c.d.Explications :
- Bonne idée mais cette démarche est insuffisante…
- Il faut d’abord savoir à quels contaminants la travailleuse est exposée.
- Bravo! Cette liste lui permettra d’évaluer la situation puis de valider avec son médecin si son environnement de travail est en cause.
- Bravo! Communiquer avec son médecin, une fois que l’on connaît bien les contaminants en cause, est effectivement la première chose à faire.
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La travailleuse hésite à demander sa réaffectation car elle craint que ceci affecte son salaire. Que pouvez-vous lui dire pour la rassurer?
a.b.c.d.Explications :
Toutes ces réponses sont bonnes!
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Soucieuse de pouvoir par la suite réintégrer ses fonctions habituelles au laboratoire si sa demande est acceptée, la travailleuse vous demande à quel moment son éventuelle réaffectation (ou son arrêt de travail, le cas échéant) prendra fin. Quels sont les deux critères autorisant ce retour à la normale?
a.b.c.d.Explications :
Selon la LSST, la réaffectation (ou l’arrêt de travail) aura effet jusqu’à ce que :
- l’état de santé du travailleur s’améliore et lui permette de réintégrer ses fonctions
et - les conditions de son travail soient conformes aux normes en vigueur pour ce contaminant (art. 32, LSST).
- l’état de santé du travailleur s’améliore et lui permette de réintégrer ses fonctions
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Finalement, la travailleuse a effectué sa demande auprès de son employeur et elle n’est pas d’accord avec les nouvelles tâches auxquelles on l’affecte. Elle soutient qu’elle n’a pas la formation pour les réaliser convenablement. Découragée, regrettant d’avoir entrepris ces démarches, elle vient vous voir pour savoir quoi faire. Que faites-vous? (Cochez plus d’une réponse, au besoin.)
a.b.c.d.Explications :
Toutes ces actions combinées résument l’essentiel de l’intervention que vous devriez effectuer auprès de cette travailleuse qui vient vous voir pour obtenir une oreille attentive, des conseils, de l’information, de l’aide et du soutien.
En guise de rappel, souvenez-vous que le travailleur qui n’est pas d’accord sur les nouvelles tâches auxquelles il est affecté peut demander au comité paritaire en SST de l’établissement ou à défaut, au représentant à la prévention et à l’employeur, d’examiner la situation et de prendre une décision en concertation. S’il n’y a pas de comité paritaire en SST ni de représentant à la prévention dans l’établissement, le travailleur fait alors une demande à la CNESST directement (art. 37, LSST).
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