Comment mesure-t-on la contrainte thermique?
Voici trois méthodes de mesure de la contrainte thermique. Avant d’utiliser l’une ou l’autre de ces méthodes, consultez votre conseillère ou votre conseiller syndical de la CSN, il saura vous épauler dans vos revendications concernant les contraintes thermiques et vous aider à agir dans ce dossier. Ce qui n’est pas toujours évident6. Les associations sectorielles paritaires ainsi que les équipes de santé au travail peuvent aussi vous aider à mesurer la contrainte thermique aux différents postes de travail plus affectés et à trouver des solutions adaptées au contexte du milieu de travail.
La méthode WBGT
Au Québec, le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) utilise la méthode WBGT pour mesurer l’indice de contrainte thermique et ainsi indiquer des valeurs limites admissibles d’exposition à la chaleur en degrés Celsius. Cette méthode est plutôt complexe à mettre en œuvre et comporte plusieurs spécificités dont il faut tenir compte.
La méthode du thermohygromètre
Cette méthode est un peu plus simple que la précédente. En effet, un thermohygromètre à lecture directe peut vous donner une bonne idée du risque thermique dans votre environnement. Bien que cet appareil permette d’évaluer très rapidement la contrainte thermique à un poste de travail, il ne tient pas compte de la chaleur radiante. Il faut donc être vigilant afin de ne pas sous-estimer le risque de contrainte thermique.
La méthode développée par la CNESST
Une autre méthode simple et efficace afin d’évaluer la contrainte thermique est l’utilisation d’une brochure produite par la CNESST. Cette brochure présente une méthode efficace, simple et rapide afin d’évaluer sommairement la contrainte thermique. Elle permet de déterminer les mesures à mettre en place. Encore une fois, il est fortement recommandé de consulter votre conseiller syndical de la CSN qui pourra vous aider dans l’évaluation des solutions à mettre en place concernant les contraintes thermiques.