Cette mesure vise à s’assurer que la travailleuse enceinte ou qui allaite pourra faire son travail sans aucun danger pour elle ou pour son enfant. En tant que responsable syndical en santé et en sécurité, il faut l’informer et la guider.
- Elle doit voir le médecin de son choix et lui décrire sa situation de travail en indiquant les dangers pour elle et l’enfant. Dans la description de son travail, elle doit s’assurer de ne rien oublier : que ce soit les risques biologiques (ex. : les virus), les risques chimiques (ex. : la manipulation de produits, les poussières), les risques mécaniques (ex. : les vibrations), les contraintes ergonomiques (ex. : la station debout prolongée, de nombreuses heures sur la route), les risques d’atteinte à sa sécurité (ex. : les gestes agressifs de clients), etc. Le syndicat peut donner un coup de main pour faire ce relevé grâce à l’utilisation d’une grille de référence.
- Son médecin traitant fera l’évaluation des risques de son travail et fournira un certificat que la travailleuse devra ensuite remettre à l’employeur.
- Si son travail présente des risques pour elle ou pour son enfant à naître, l’employeur devra le réaménager ou encore la réaffecter à des tâches qui ne comportent pas de tels risques. Si cela s’avère impossible, la travailleuse pourra alors cesser de travailler.
Mise en garde :
Écouter la capsulePrenez note que cette section concerne uniquement les organisations de compétence québécoise pour lesquelles s’applique la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST). Pour les mécanismes de prévention, les organisations de compétence canadienne en sol québécois sont, quant à elles, assujetties au Code canadien du travail (C.c.t.) qui comprend ses propres dispositions législatives en la matière. Pour en savoir plus, consultez le thème associé au Code canadien du travail. Si vous n’êtes pas certain de la juridiction à laquelle appartient votre employeur, n’hésitez pas à consulter votre conseiller syndical CSN !